Cessez donc de toujours vous prendre au sérieux. Lâchez sur le champ le volant de votre Formule 1 préférée ou celui de votre Ferrari rouge étincelant et placez-vous aux commandes d’une bonne vieille Cox ! Plaît-il ? Le modèle se ferait-il encore ? Avec des p’tites fleurs sur les portes et le capot, style yé-yé come-back ? Affirmatif ! La mode reprend ses droits et entame sa seconde jeunesse sur les circuits endiablés de Beetle crazy cup. Sceptique ? Qu’à cela ne tienne, accrochez-vous et montez donc le niveau sonore de votre autoradio.

Beetle crazy cup, c’est avant tout un état d’esprit. Décoiffant. Purement et simplement délirant. Retour aux vieilles habitudes où vous conduisiez, cheveux au vent, une ravissante coccinelle… Couleur flashy mais non métallisée… ligne antiaérodynamique mais follement peace and love… Autres plaisirs à goûter : le Manx Buggy, la New Beetle Cup, le Baja, le Speedster ou encore le Karmann Ghia… Depuis Midtown madness, on n’avait jamais vu plus loufoque et prenant. Au total, près de 50 modèles d’époque. Pour prétendre les essayer tous, il vous faudra en revanche faire preuve d’audace et remporter le maximum de challenges. Côté circuits, Beetle crazy cup en propose vingt différents, soit environ une quarantaine en comptant les variantes. Autant vous mettre au parfum : l’adaptation rapide au milieu est un plus inestimable. La raison en est simple puisque aux joies des traditionnels circuits asphaltés s’ajoutent des parcours de terre parsemés d’embûches, des tracés boueux praticables uniquement par des monstres aux roues géantes ou encore des pistes ensablées à emprunter en buggy décapotable. Du coup, aucune course ne se ressemble vraiment. La diversité des circuits permet ainsi de vous mettre à l’épreuve sur cinq types de courses. « Speed » dont l’objectif est assez évident : à fond, à fond, à fond ! « Buggy » qui vous mène tantôt sur le sable, tantôt sur la route, tantôt sur la terre… un programme 100 % estival pour amateurs du dimanche. En mode « Cross », le challenge se corse. Plus question de jouer les saintes nitouches, place aux vrais pros du stock car et aux inconditionnels du frein à main. « Jump » ravira les pilotes téméraires. Faites chauffer les gaz, prenez le recul suffisant face à l’événement et foncez ! Avec un peu de chance et un système Nitro bien dosé, vous créez l’euphorie en pulvérisant le record de saut périlleux à bord d’un dragster. Dernier défi : le « Monster ». Cette fois, vous devez apprendre à piloter un pick-up et éviter les obstacles qui jonchent la piste. Le tout sur un fond sonore des plus grisants. Ambiance version hallucinogènes à volonté, « appuyez sur le champignon et laissez voir venir ! » Bonne nouvelle, le mode multiplayer vous offre le choix entre des courses en binôme -en écran splité- et des courses en réseau, jusqu’à huit concurrents simultanés.
Histoire de chipoter et de trouver tout de même un défaut à Beetle crazy cup, sachez que le jeu n’offre pas toutes les sensations d’une simulation pure. Il s’agit bien entendu d’un jeu d’arcade pur et dur. Du fun, rien que du fun, tout pour le fun. That’s all.