Le nouveau millénaire voit naître les cultures émergentes de la génération numérique… Plus de frontière et un seul langage pour une multitude de visions iconoclastes… Un nouvel espace s’ouvre aux initiateurs de tous horizons…

Une gamme de produits allant d’une basket à une platine disque en passant par un fer à repasser, tous griffés du même logo ? C’est le pari d’un jeune designer de 22 ans. Construire un label avec le budget photocopies d’une marque comme Prada ou Gucci est aujourd’hui possible. ORA-ïTO est avant tout un rêve exaucé par la technologie. Pensé comme un vaisseau explorant les différents espaces artistiques, ORA-ïTO est autant un studio de création multidisciplinaire qu’une marque virtuelle.

Au coeur du projet le designer ïto : son concept global de création s’exprime dans de nombreux domaines. Du design-produit à l’architecture, en passant par la communication visuelle, ORA-ïTO propose sa vision du monde en trois dimensions. Pionnier de l’imagerie virtuelle appliquée au design-produit, il a fait naître un style et une image de marque avant même l’édition du moindre produit ! Et malgré la multiplicité des secteurs d’activité visés, ORA-ïTO a établi un langage volumique cohérent. Cette identité visuelle est principalement inspirée par l’architecture organique, favorisant un fonctionnalisme aux lignes pures.
Fasciné par le Bauhaus, l’art cinétique et le space-age, ïto sample les influences. Surnommé le Petit Rimbaud du design par les mondes de la mode, il est un touche-à-tout autodidacte. Praticien néo-moderniste, il définie son style comme une recherche graphique issue d’un mix du minimalisme japonais et de l’élégance à la française. Porté par un souffle visionnaire, ORA-ïTO s’est issu du magma numérique en prenant l’initiative d’une avant-garde technologique.
Soutenu par la presse intriguée, ORA-ïTO a vu paraître ses créations en 3D parmi celles, bien réelles, de marques prestigieuses. Semant la confusion, la marque publie en partenariat avec le magazine Crash des pages de publicité tournant en dérision la rhétorique du télé-achat. La fiction dépasse la réalité lorsque clients et acheteurs se ruent sur internet pour commander des produits qu’ils imaginent à vendre ! Amusés par la situation, certains journalistes se prennent au jeu et diffusent les fausses publicités d’ORA-ïTO dans la presse grand public.

L’équipe d’à peine 10 personnes (moyenne d’âge : 24 ans), se réunit dans un home-studio de 35 m2. En moins d’un an, le studio ORA-ïTO fait une entrée fracassante dans le monde du design et parvient à se faire connaître des initiés. Parallèlement à l’édition de ses propres produits, ORA-ïTO touche aussi à la communication institutionnelle : le Salon Who’s Next, la Croix Rouge française, Vogue Homme International, Sony Music, Levi’s, Et Vous, Home Core, Nokia ou encore le musée d’Art moderne ont déjà fait appel à ses services.
Il s’agit donc à la fois d’une marque présentant une ligne de produits et d’un studio de création proposant des services de consulting. Pour médiatiser cette spécificité et attirer l’attention des grandes marques une vaste opération de piratage voit le jour. Le magazine Jalouse publie en octobre la première phase de contamination d’une prospective publicitaire orchestrée par ORA-ïTO. Une série de 5 pages téléporte en 2010 une campagne de publicité non officielle pour Vuitton, Bic, Visa Card, Nike et Apple. ORA-ïTO a imaginé de quelle façon pourrait évoluer le design et la communication de ces marques en respectant leur existant. La vraisemblance de ces pages de publicité a égaré certains lecteurs persuadés qu’ils découvraient en exclusivité le nouveau sac Vuitton, le nouveau briquet Bic, la nouvelle basket Nike, la nouvelle carte de crédit Visa et le dernier ordinateur portable d’Apple ! Tous ces produits sont accessibles sur le site d’ORA-ïTO.
L’intégralité de cette opération de piratage sera présentée dans le cadre de l’expORA-ïTOFUTURSPECTIVE prévue pour la rentrée 2000, dans un lieu encore tenu secret… A l’image de cette impertinente campagne réalisée sans accord préalable, ORA-ïTO élabore pour Crash des dossiers dont l’insolence fait mouche. Ils récidivent peu de temps après avec Baad Good’s, une parodie du catalogue Good Good’s de Philippe Stark. Ironique et sans concession, ils réinventent le discours intellectualisant et pseudo-sincère de Stark. Fervent adepte de la dérision tous azimuts, ORA-ïTO fonde le label Yes Creation/ Yes Chemical pour les ouï-consommateurs de demain et créent l’association de lutte contre les T-shirts sans intérêt !
Preuve du succès, les marques commencent à contacter ORA-ïTO pour se faire pirater… à l’amiable ! Levi’s leur commande en décembre des pages de publi-rédactionnel disséquant la nouvelle collection Levi’s Red. Cette série-fiction met en scène une machine au design high-tech qui analyse les vêtements pour en déterminer l’originalité et la qualité.

Inaugurant un concept original de marque virtuelle créant des produits en images de synthèse, ORA-ïTO ouvre une brèche insoupçonnée… En amont de la révolution numérique, le monde imaginaire créé par ïto éveille d’incroyables perspectives de développement. Il crée de nouveaux concepts qui donnent un véritable coup de fouet à la création.
Bureau de style malgré lui, le studio ORA-ïTO a ainsi vu le design de son parfum en forme de goutte d’eau repris par Evian et Shiseido, sa bague Virtual Diamond copiée par Mauboussin et son sac œuf imité (fort mal heureusement) par bon nombre de célèbres maroquiniers. Une pluie de parutions dans la presse internationale s’abat sur eux depuis la rentrée et assoit peu à peu leur notoriété. Considéré comme un nouveau type de marque issu de l’évolution des technologies, ORA-ïTO est aujourd’hui assimilée à « La griffe de luxe trimillénariste ».

On avait déjà vu des produits en 3D… mais personne n’avait jamais été confronté à une marque diffusant des objets que seuls les yeux peuvent toucher ! Mais c’est encore et surtout parce qu’ils plaisent que ces produits virtuels parviennent à émouvoir un public de plus en plus nombreux.
Réclamant corps et âme l’édition de leur produit fétiche, des milliers de fans des quatre coins du monde contactent ORA-ïTO pour acheter leurs créations coûte que coûte. Ils demandent à être informés les premiers et passent commande. Certains menacent même d’aller voir la concurrence s’ils n’obtiennent pas très vite leur produit préféré : « Dépêchez vous de sortir la Watch Life, où j’achète une Spoon ! » leur assène un jeune internaute enragé de ne pouvoir être à l’heure ORA-ïTO…
Dans ce contexte, il apparaît aujourd’hui indispensable d’ouvrir un nouvel espace permettant à ORA-ïTO d’inviter sa clientèle dans cet univers virtuel. Après y avoir présenté quelques réalisations, ORA-ïTO s’apprête ainsi à faire vivre son concept sur internet. Tous les projets et travaux créés depuis les balbutiements de la marque s’intègrent de façon idéale à la grande toile mondiale.

L’esprit de leur marque a été élaboré pour s’épanouir pleinement sur internet puisque leur démarche consiste à aller à la rencontre du public dont ils cherchent l’adhésion. Leurs produits en images de synthèse doivent susciter l’envie auprès du consommateur pour être ensuite édités. ORA-ïTO prépare depuis près de deux ans son arrivée sur internet qui promet d’être particulièrement remarquée.