Cortex, le malfaisant savant n’était pas mort. C’était une ruse pour donner le temps à Naughty Dogs de concocter la suite des aventures de cette bestiole fascinante de connerie qu’on surnomme Crash. Crash premier était une bombe qui contribua à faire exploser les ventes de la Play. Un amour de jeu qui fît un bouche-à-bouche salvateur au genre agonisant de la plate-forme conventionnelle. Qui relança un peu la catégorie par l’haleine fraîche qu’il lui cracha dans les poumons. Hélas, Crash était inimitable et le genre continue toujours à crever. C’était sans compter sur Crash deuxième du nom qui prouve avec éclat combien le soft était malheureusement imitable. Bien chouette de retrouver une tête connue, surtout quand elle s’appelle Cortex. Ah, ce bon vieux Cortex ! Qu’est-ce qu’il a bien pu nous en faire baver dans l’épisode un ! Que de souvenirs, mes amis… Que de souvenirs… Ouais bah non, finalement ça fait chier les souvenir. Parce que là, c’est plus un jeu, on assiste à une vraie commémoration. Des phases 3D architecturées à l’identique. Une zique qu’elle a des notes en plus. Ce Crash Bandicoot enrichi en vitamine ou en oligo-éléments ne nous téléporte donc pas en terrain inconnu. Forcément, quelques passages inédits en jet-pack ou en jet-surf brise un peu le ronron et la similitude.

Pour sûr, Crash a appris de nouveaux mouvements (sauts, rampade, glissade) qui accroissent la liberté du joueur et repoussent les murs de cette prison de plates-formes. Sans doute aucun, c’est l’une des 3D les plus splendissimes que la PlayStation a sous le coude. Ca crève les yeux, Crash 2 est un chef-d’œuvre de programmation et une belle pièce esthétique. Ce sera même un jeu fabuleux à tout point de vue (à la difficulté peut-être un peu surdosée). Suffira juste d’oublier l’autre, le premier, dont il ne s’écarte pas suffisamment.