Time Crisis, sous les arcades, c’est le Virtua Cop killer. Une des multiples tentacules de Namco, qui acule Sega dans ses derniers retranchements. Micro analogie : Sega, c’est le lièvre Intel, et Namco, Cyrix et AMD à lui tout seul. Comprenez que Sega est fatigué. Une seule solution : balancer la sauce technologique. Sur ce plan effectivement, Sega est un Dragster (même si Namco l’a plutôt pris ces derniers temps pour un tracteur). Mais Namco profite de plus en plus du phénomène d’aspiration et ses jeux ne se contentent plus d’être meilleurs, ils deviennent carrément plus beaux. C’était le cas de la borne de Time Crisis qui surclassait celle de VC. Sur PlayStation, c’est plus vrai : graphiquement, ça chie. Ce qui reste par contre, c’est cette jouabilité inédite pour un OperationWolflike (shoot au chemin prédéfini) : on ne tire qu’à l’arrêt et on s’abrite dans un élément du décor pour recharger son flingue ou se griller une sèche. Foutral et hyper jouissif. Le jeu original se pare en plus d’une seconde mission, pour ceux qui l’auraient déjà fini en salle. Sinon, la pétoire infra-rouge, c’est bien gentil, mais la prochaine fois faudra penser à réintégrer le mode 2 joueurs. Pour Time Crisis 2, par exemple.