Qui ne connaît pas le tisseur ? Cet énergumène en collants bleu et rouge que l’on voit passer de buildings en buildings, accroché à sa toile. Ce super-héros qui ne se prend pas au sérieux et fait pourtant frémir les criminels les plus endurcis. Avant qu’il ne débarque dans les salles obscures en 2001 (Sam Raimi prépare actuellement l’adaptation ciné de Spiderman), l’homme-araignée squatte la PlayStation, accompagné de toute sa bande : le Punisher, la Chatte Noire, ou encore Captain America. Et des super-vilains de légende, comme Venom, Carnage, ou le tout-puissant Dr Octopus. Certes, le scénario reste tout à fait basique, puisque Spidey doit déjouer un monstrueux complot, sauver sa femme, s’allier avec Venom, son pire ennemi, mais aussi venir en aide à des otages innocents. On notera au passage que les séquences cinématiques sont légion et accentuent l’immersion du spectateur dans l’ambiance du soft.

La vraie nouveauté, c’est l’aisance avec laquelle on se déplace, dans cet univers 3D. Notre héros peut s’accrocher à toutes les surfaces, soulever d’énormes objets, sauter haut dans les airs, mais c’est avec sa toile qu’il exécute les actions les plus étonnantes. Celle-ci vous emmène à n’importe quel endroit voulu et vous fait passer d’immeuble en immeuble le plus simplement du monde. Qui plus est, c’est une alliée utile lors des séquences de combats. Pour immobiliser un adversaire ou pour le tirer vers vous, pour vous protéger, ou encore pour accroître la puissance de vos poings. Sûr qu’il faut bien gérer sa réserve de toile pour ne pas se retrouver à court… Heureusement, des items vous permettent de remédier à cette difficulté. Et puis l’environnement est parsemé d’items de vie, et de bonus très pratiques, tels que l’armure ou encore la toile de feu.

Pour couronner le tout, le jeu profite d’une animation irréprochable. Son seul défaut finalement, c’est d’être un peu court… Spiderman est une affaire trop vite classée ! Il y a bien entendu tout un tas de bonus à débloquer -costumes, galerie de personnages-, mais une fois que l’on est venu à bout du boss final, on ne recommence pas une partie avec le même enthousiasme. Bon jeu vite torché en somme.