Colony Wars est un tour de force et de magie ludique. A la croisée de toutes les influences space-opérationnelles, il n’oublie rien mais ne cite personne. Des meilleurs navets comme Babylon 5 ou Galactica aux pires chef d’œuvre comme Star Wars. C’est un ouvrage de titans et de connaisseurs. Pas un simple job d’amateurs consciencieux. Les chiffres parlent aussi peu que les images mais sachez quand même que vous arpenterez les voies hyperspatiales de cinq systèmes solaires et d’une quarantaine de monde, que vous disposerez de six navettes de combat (+1 prototype secret) et que 56 astronefs de la Ligue ou la Flotte impériale sont de la partouze.
Sachez encore que 25 cinématiques sont au programme, que les trois vues (dont une extêrne) révèlent la même surjouabilité et que les deux CD du jeu sont obèses. Enfin, que toutes ces infos largement étoffées et circonstanciées sont répertoriés dans l’encyclopédie de la Ligue. Une bibliothèque hight-tech consultable à tout instant et bénéficiant de la haute résolution pour une meileure lisibilité. Ce qu’il faut voir par contre c’est le résultat graphique. Des effets spatiaux inouis transfigurés par une définition (512×240) et une animation incorruptibles. Ce qu’il faut entendre : le Dolby Surround qui file le dernier coup de rein à cette épopée galactique dont vous êtes le pilote. Ce qu’il faut se procurer : la manette anal. Ou mieux le double flystick analogique pour profiter au comble de la finesse d’astro-navigation. Ensuite vous n’aurez plus qu’à acheter Colony Wars, l’attachée de presse m’a dit que c’était le meilleur de la galaxie. Elle est pas loin d’avoir raison.