Un film engagé, certes. Mais engagé d’emblée sur la mauvaise voie. Celle du militantisme, du didactisme politique. Alors d’ac’, Arcady serait revenu au film d’action. OK, K voudrait bien être un thriller. Mais c’est raté, on passe carrément à côté. Primo. Faudrait se câler une bonne fois dans le crâne que Bruel est aussi crédible en keuf qu’en chanteur. Secondo, le scénar’ aggrave la caricature, en enchaînant facilités sur invraisemblances. Tertio. La photo du film est massacrée sans répit par des scènes tantôt plan-plan cul-cul, tantôt speed en gros plan, tendance caméraman épileptique-qui-se-serait-électrocuté-en-plein-séïsme. Quatro. Je n’aurais jamais pu imaginer tout le temps que ça pouvait faire 2h15. C’est ‘achement long en fait. Surtout quand on a pas sommeil. Ou sa conscience professionnelle sur soi.