Profil bas pour ce set où l’énergique islandaise, tantôt espiègle, tantôt mutine, offrit sept chansons dégraissées de tout effet pompeux (sauf par les effets d’une voix par moment à la limite du supportable). Savant mélange de cabaret et de post-modernisme, de musique électronique et organique (le névrotique Pluto chanté de manière hystérique contrebalançant le dépouillé So Broken, lorgnant vers le flamenco), ce mini-concert se voulait le reflet d’un disque que l’on sait déjà indocile. Quarante minutes plus tard, les jeux étaient faits, la mise raflée. Merci, au revoir. Non, même pas. Sortie de l’artiste. A toute vitesse. Bonsoir chez vous.