Star Trek : Insurrection est le dernier opus de ce que nous pouvons désormais appeler la franchise Star Trek : un vaste secteur de la major Paramount Pictures qui produit autant de séries télévisées, de produits dérivés (tee-shirts, jouets, etc.) que de long-métrages cinématographiques (c’est quand même le neuvième de la série, un record du genre…). Réalisé par Jonathan Frakes (Riker dans le film), déjà auteur du précédent épisode (First Contact), Star Trek : Insurrection se déroule sur une planète idyllique où vit un peuple pastoral à la technologie archaïque : les Ba’ku. Ceux-ci sont observés par la Fédération, ici associée à une autre race, les Son’a. Bato, le responsable du poste d’observation pète les plombs et prend en otage les scientifiques à l’aide des Ba’ku. Ordre est alors donné au Capitaine Picard et à son équipe d’aller immédiatement sur Ba’ku afin de neutraliser Bato dans les douze heures. Sur place, il se rend compte qu’en réalité une conspiration menace les Ba’ku : certains généraux de la Fédération, en accord avec les Son’a, veulent déporter l’ensemble de la population de Ba’ku, afin de s’emparer des richesses de la planète, qui grâce à une mystérieuse radiation, est une véritable fontaine de jouvence. Donc, grand dilemme, Picard va-t-il obéir aux ordres de la Fédération, en violation des principes auxquels il adhère, ou au contraire va-t-il défendre la justice et le bon droit ? Le suspense est terrifiant…

A part ça, pas grand chose à dire, les effets spéciaux sont joliment réalisés, l’humour prend souvent le pas sur les scènes d’action, les personnages sont un peu plus fouillés que dans les épisodes précédents, mais l’ensemble manque cruellement de superbe et de rythme pour rééditer la petite réussite que fut First Contact en son temps : à réserver aux inconditionnels de la série…