La musique cubaine de la nouvelle génération puise dans l’héritage des monstres sacrés (Irakéré, Los Van Van, le Charangon…) autant que dans le kaléïdoscope latin et dans la pop. Ainsi, rumba, danzon, boléro subissent un véritable traitement de choc à travers une accélération du tempo et un mélange inoui de formes (afro-salsa, rap-son…), qui font l’originalité d’une formation ayant déjà acquis une dimension internationale. NG La Banda (seize musiciens, dont cinq chanteurs, une formidable section de cuivres, deux claviers, cinq percus), apparu dans les années quatre-vingt, nous entraîne ici dans une latina dance, très en vogue à New York, Miami ou en Colombie.