Resident evil (Bio hazard en version import) ! Un titre d’emblée emblématique, magique, cultissime. Un jeu vénérable et pourtant si jeune. Maintenant, en tous cas, les saturnos vont pouvoir juger sur pièce. Et quel pièce, mes aïe yeux ! Pour ceux qui ne connaîtraient rien de rien à Redident evil, c’est un combiné d’aventure et d’action. En fait d’aventure, on vous demande d’explorer une baraque où règnent l’horreur et la putréfaction pour démêler les quelques énigmes qui vous séparent de la sortie. En fait d’armes, vous n’aurez qu’à rester en vie. Pour ça, faudra juste éclater la tronche de plusieurs dizaines de mutants protéiformes ou de morts-vivants assoiffés et boulimiques. Sept armes vous assisteront dans cette tâche de dézombification, de dératisation lourde : couteau, beretta, fusil à pompe, bazooka, python 357, lance-flamme, lance-roquette. Comme les clefs et tous les autres objets, vous les découvrez aux détours de vos investigations.
Les décors bitmap simulent impeccablement la 3D (prises de vue fabuleusement expressives) et les objets interactifs (persos ou meubles) s’y intégrent à merveille. Par rapport à la PlayStation, les premiers semblent seulement parfois plus colorés alors que les seconds sont réellement plus grossiers. L’un dans l’autre, les deux versions s’avèrent techniquement assez similaires. Les temps de chargement n’ont pas été raccourcis, contrairement à la longévité du soft, qui se voit agrémenté sur Saturn d’un mode battle arcade.