La saga des doom-like continue. Si cet impressionnant Quake 2 ne révolutionne pas le genre, force est de constater que le principe du « j’explose tout sur mon passage, même en 3D » n’a pas finit de faire parler de lui. Explications : commençons donc par les nouveautés. Au premier rang desquelles, le design. Absolument tout dans ce jeu est en 3D. Des décors, bien entendu, aux adversaires, jusqu’aux explosions elles aussi modélisées. Les jeux de lumières ont également été remaniés et profitent maintenant d’un réalisme époustouflant. C’est magnifique !
Rayon nouveauté également, les monstres ou plutôt les Stroggs puisque c’est bien de cette sale race qu’il s’agit. Toujours le même principe : au fil de votre avancée dans ce dédale cybernétique, vous en découvrez de nouvelles variantes. Les dernières étant plus féroces et perverses que les premières. Perverses oui. Car non seulement ces porcs sont armés jusqu’aux dents, mais en plus, certains nous la jouent très fine. Comme cette saleté de clebs robotique qui vous aspire votre vitalité jusqu’à plus soif. Comme cet Enforcer, qui non content de se faire décapiter, vous refourgue ses dernières munitions à bout portant avant de clamser pour de bon. Le pire dans l’abject étant le fameux big boss de fin de partie. Ce coup-ci, c’est le Makron. Et, tenez-vous bien, celui-ci possède toutes les armes disponibles dans le jeu en même temps. Et c’est seulement une fois sa carapace supprimée que l’on pourra véritablement s’attaquer au morceau ! Épuisant.

Les reproches maintenant : Quake 2 n’offre pas la possibilité, comme dans Duke, de détériorer sauvagement le décor. Mise à part les vitres, heureusement pulvérisables, les objets et les surfaces sont totalement inaltérables.
Les armes enfin, ne font pas dans le révolutionnaire puisque l’on retrouve la gamme traditionnelle, du blaster à l’immanquable BFG. Idem pour l’équipement (si ce n’est le silencieux pour faire dans la discrétion… hum… pas franchement utile quand même).
Sachez pour finir que le jeu compte 39 maps qui composent 8 niveaux. Énorme, encore une fois. Et c’est tant mieux car ce Real Quake killer, selon ID Software, confirme à nouveau l’efficacité du genre. Quand on sait ce que ça donne en réseau… Mais qu’est-ce que c’est beau tout de même !