Abe se révolte lorsqu’il apprend que sa race de Mudokons déjà asservie est en plus en train de se faire cannibaliser. Abe n’est pas du genre à se laisser bouffer. Il met fissa les voiles et libère tous les congénères qu’il trouvera sur son chemin. Enfin, c’est ce qu’il aimerait faire si vous l’y aidez. Pour ça, il dispose d’une agilité Prince-de-Persienne et d’aptitudes télépathiques. Pas d’armes dans Oddworld, autres que parapsychiques. C’est déjà énorme, puisque vous pourrez prendre momentanément possession de tout individu qui vous fera obstacle, pour le kamikazer ou le rendre utile. Abe communique avec ses semblables par un langage évolué qui va du simple ordre « Follow me » au lâché de pet communicatif. Une Odyssée grandiose qui révolutionne autant le con-plate-formisme que Flash-Back en son temps. Une galaxie irrésistible et singulièrement poilante, qui n’a que l’inconvénient de sa finitude qu’on trouvera forcément précoce. Un tel jeu ne devrait jamais finir.