Comme à son habitude la Nintendo affiche quatre joueurs simultanés. C’est bien bon, mais faut dénicher les manettes. Faut vraiment les dénicher car le jeu à quatre vaut vraiment le coup de pad. Du fait de l’infinité des angles de vues configurables. Du fait d’une maniabilité relativement décontractée qui laisse le temps de voir venir l’action et de réagir en conséquence. Du fait de la fonction magnétoscope optimisée qui empêchera les litiges de dégénérer en bain de sang. On pêtera plutôt la gueule de la console.

Rarement des graphs auront été aussi finement dessinés et texturés. Remplacez « rarement » par « jamais » et vous serez même plus proche de la réalité « haute définition » du soft. Et ceci sans l’effet myope-mapping (propre, trop propre même, à la N64) qui efface les pixels rebelles en même temps que les détails. L’anim’ est aussi de haute voltige. Tout ça se paye d’une uniformisation des graphs. La console ne disposant pas de la mémoire faramineuse exigée par une telle résolution. En revanche, ça ne devrait pas se payer de défauts ou d’approximations de collisions 3D. Ce qui est le cas. Enfin bon, vu la pléthore de softs dont profite la Nintendo 64, c’est pas le moment de jouer la forte tête.