Fier de nous faire entrer à nouveau dans un monde de rêve et de vitesse, Electronic Arts nous gratifie une ultime fois de son indémodable et ô combien vrombissante course sur bitume. Au menu : huit nouveaux circuits, du plus rapide au plus technique. Autant dire que des réglages préalables s’imposent à chaque début de course : contrôle des suspensions, puissance du moteur et autres ajustements confortant l’aérodynamisme du bolide. Pour notre plus grand plaisir, le retour de force est géré avec brio. Là encore, tous les réglages sont permis. Et pourtant, il vous faudra modérer vos ardeurs… car la grande nouveauté de Need For Speed 3 tient en un insignifiant petit carnet de contraventions. Pardon ? Mais oui : cette fois, en plus du sacro-saint devoir de finir la course en tête, il vous faudra également semer votre pire poursuivant : le shérif qui fait peur… Vous avez le droit à deux avertissements. Au-delà, c’est l’arrestation pure et simple. Inutile dans ce cas de jeter un œil au palmarès : vous n’y figurez même plus ! Qu’à cela ne tienne, un peu d’entraînement et les barrages officiels vous laisseront de marbre… Pour y parvenir, ne comptez pas que sur votre sang-froid. Quelques cours dans une école de pilotage vous feront le plus grand bien. Pensez donc : Need For Speed 3 possède un mode vous balisant la route afin d’affiner votre conduite et ainsi gagner à chaque tour quelques précieuses secondes.
Un seul regret cependant : même surentraîné, il vous sera impossible de prétendre, à l’instar de GTA, pouvoir écraser un quelconque représentant de la loi. A la rigueur, un peu de tôle froissée… Et encore : NFS 3 ne gère toujours pas les effets après collisions. Mais après tout, pourquoi s’en plaindre ? Ces voitures de luxe coûtent déjà bien assez cher, ce serait dommage de pouvoir constater la moindre éraflure. N’est-il pas ?