Honnêtement, au premier abord, ce Motocross madness, c’est grave l’éclate ! Croyez-moi, le premier free style dans le désert de l’Arizona vaut son pesant d’or. Aucun tracé particulier à suivre, des bosses à perte de vue et cette impressionnante sensation de liberté totale rarement ressentie dans un jeu. Bien sûr, les accidents sont fréquents, mais c’est drôle. Allez, 10 minutes, parce qu’il s’agit bien de remporter quelques épreuves tout de même. Le free style, puisqu’on y est, est un exercice purement acrobatique où il faudra amasser un maximum de points, distribués selon les différentes figures exécutées. C’est ici que le gauffrage prend une tournure nettement moins comique, mais énervante, car ça ne pardonne pas ! Tout repose sur le contrôle du centre de gravité du pilote. Difficile à maîtriser, mais avec un peu d’entraînement…
Les courses Baja ont lieu sur le même terrain, mais en plus de devoir effectuer quelques sauts imposés, il faudra suivre un parcours bien défini, balisé par des arceaux d’acier. Le nom des pilotes constamment affiché a beau servir de repère lorsque ceux-ci vous ont largué, trouver son chemin relève bien souvent de la gageure. Reste l’enduro pur et dur. Sur circuit destroy, en plein canyon pour le championnat américain et en salle, façon Bercy, pour le supercross. Très très difficile de finir en tête… Les concepteurs ont privilégié à fond l’option arcade. Ici, une seule moto, un seul pilote. Le choix s’arrête uniquement aux couleurs des engins, des casques et des combinaisons. Il est néanmoins possible de faire une halte au garage pour régler la puissance du moteur, les suspensions et changer les pneus, mais c’est plutôt léger. Trop ? Pas sûr, car en laissant de côté le réalisme, le joueur s’attarde sur le principal : la course et la cabriole. Et puis nous voilà tous dans la même galère. Excellent pour les parties réseaux…