Titus et Lamborghini, voilà une vieille histoire d’amour qui commence à devenir pathétique. Saviez-vous qu’une Lamborghini se conduisait comme une voiture électrique de mioche ? Que ça ne dérape vraiment qu’à condition qu’il pleuve de l’eau savonneuse ? Que beaucoup de choses encore, qui font de ce Lamborghini 64 un soft à la jouabilité trop simplette et superficielle pour prétendre rivaliser avec des sucreries du tonneau d’un Mario Kart. Dommage, parce qu’on ne s’y emmerde que par défaut. Le pilotage est quasi absent, effectivement, mais le soft est aussi exempt de tares ou d’excroissances pathologiques. Pas de vérues graphiques ou de scléroses animatiques. Tout tient même vraiment bien la route, à part l’intensité du jeu. Gageons que Titus y remédiera lors d’un Lamborghini 128. Qui rigole ? C’est pas drôle.