Incoming n’est rien d’autre qu’un shoot’em up amélioré. Par « amélioré », entendez, « grande classe ». Non seulement, il est beau à mourir, mais le lascar présente, de surcroît, un certain intérêt ! Pour vous en rendre compte, il va falloir pratiquer intensivement. Car, au commencement, les missions ne brillent pas par leur variété. Plus bourrin, tu succombes ! Ensuite, disons que ça corse et c’est tant mieux !
A la fin du 20e siècle, des aliens envahissent la planète. Vous êtes aux commandes d’une base militaire armée jusqu’aux dents (une base militaire armée jusqu’aux dents, c’est n’importe quoi notez bien !) qu’il faudra défendre coûte que coûte. Vite qu’on en fasse un film tellement c’est grand !… A votre disposition : tourelles de défense, hélicos, tanks, avions de chasse F22 et vaisseaux spatiaux. Suivant le type de missions, vous passez de l’un à l’autre pour atteindre l’ultime objectif : l’anéantissement total de cette race bien trop envahissante. A base de lance-roquettes, lasers, missiles air-sol, air-air, fusées, mitrailleurs…
Vous avez le choix entre trois mode de jeux. L’arcade, la campagne/arcade et la campagne/stratégie. C’est dans ce dernier mode, en suivant un scénario préétabli qui le mènera de continent en continent, de planète en planète, que le joueur se verra confier des missions un tant soit peu intéressantes : attaque pure et dure, défense, mais aussi interception, réapprovisionnement et escorte par exemple.
Mais c’est surtout au niveau technique qu’Incoming force un peu le respect. Le jeu tirant parti d’à peu près toutes les dernières technologies de pointe du PC maison : Pentium II, MMX, cartes 3D dont la 3DFX 2 et même l’AGP. Forcément, pour qui profite de tout l’attirail, c’est plutôt appréciable. Je ne vous dis pas les belles ballades en F22 !
Bien entendu, Incoming se pratique également en réseau. 16 joueurs peuvent alors s’affronter ou former des équipes pour exterminer l’ennemi de concert. Dans la joie et la bonne humeur s’il vous plaît.