Souvenez-vous, nous sommes en 1995. Interplay dévoile son premier titre « garanti gerbant » : Descent. Rien à dire, le principe de jeu très novateur donne en effet la nausée dès les premières minutes d’immersion. Pensez donc, le plafond se retrouve régulièrement être le plancher et la droite devient gauche en un quart de seconde… En d’autres termes, vous planez en permanence tout en vous adonnant à des loopings du meilleur effet. Résultat : même si le sac plastique restait votre unique allié, ça ne vous a pas empêché de saluer les auteurs du titre. Un an plus tard, Descent 2 envahit les rayons. Il fallait s’en douter… Et pourtant, l’enthousiasme des joueurs ne fut pas au rendez-vous… Trop vomitif cette fois ? Sans doute. La preuve : Forsaken ne fit pas non plus l’unanimité, malgré une réalisation pour le moins irréprochable. Gageons donc que ce troisième opus de Descent retrouve son public, qui a dû, depuis le temps, reprendre des forces. Que vous réserve donc cette nouvelle mouture ?

Vous évoluez dorénavant à la fois en intérieur et en extérieur. Outre l’aspect plus réaliste et moins carcéral, cette nouveauté vous garantira sans nul doute moins de malaises liquides… les repères étant plus simples à trouver. Ceci dit, vos ennemis ne devraient pas vous laisser de répit. Pour contrer l’agresseur, dix armes équipent votre engin, dont le fameux missile téléguidé. Un vrai jeu d’enfant aux résultats très convaincants. Visez, tirez, pilotez, touchez… c’est gagné ! Quant au ravitaillement, le principe reste le même : on ramasse ce qui traîne, des recharges d’énergie aux munitions, en passant par quelques boucliers. Côté scénario, rien d’original. En résumé : rendez-vous donc en un point donné et détruisez tout sur votre passage pour l’atteindre sans difficulté. Rien de plus…

Ah si, une autre nouveauté : un robot vous sert de compagnon de voyage. Il s’agit en vérité de votre éclaireur et de votre guide dans ce dédale de tunnels inextricables. En tout, plus de 16 niveaux de jeu. Prévoyez donc une pile conséquente de sacs plastiques à portée de main… Dommage cependant que les effets de lumière ne soient pas aussi bien réussis que dans Forsaken. Est-ce bien finalement la peine de vous mettre dans un état de léthargie avancée ?