Il se passe de drôles de choses, là-haut, là-haut, dans la montagne, dans ce sana haut-de-gamme qui réunit plus de doux-dingues que de pulmonaires. Sombres histoires de fric, accidents, meurtres, culbutes adultérines… les malades tombent comme des petits chevaux, laissant leur place aux rescapés de la Grande guerre.

Trop sage, l’ex-brillant chef op’ Yves Angelo, pour tirer toute la démesure de ce huis-clos adapté d’un roman de Knut Hamsun, Le dernier chapitre. Même si on est loin du Chabert tellement plan-plan qui inaugura sa carrière de metteur en scène, il lui manque encore le petit grain qui habite, au contraire, tous ses comédiens. Mention spéciale au mano a mano Luchini/Mitrovitsa, à l’inattendue Emmanuelle Laborit, et à Marie Gillain, aussi lisse à l’extérieur que fêlée à l’intérieur. Tout ce qu’on aime, quoi…